L’étude en question a été publiée dans the Journal of Vocational Behavior. Elle se base sur les premiers résultats d’une étude datant de 2009 qui avait été menée sur le même sujet.
Lors de cette nouvelle étude, les comportements d’un échantillon de 1000 individus (hommes et femmes) suédois, ont été observés en commençant par quand ils avaient dix ans et en continuant l’observation jusqu’à ce qu’ils aient eu 50 ans.
Selon le Popular Science, la profonde envie qui poussent ces individus à innover, penser « outside the box », prendre des risques et désobéir aux règles, qui est d’une grande aide dans la vie d’un entrepreneur, s’avère être destructrice durant l’adolescence.
Lorsque ce désir d’enfreindre les règles pendant l’adolescence est modéré, il s’agit du signe d’une future carrière entrepreneuriale. Cette relation entre la rébellion durant l’adolescence et la future carrière n’est vérifiée que dans le cas des hommes (bah voyons ! Moi, féministe ? A peine ! ;)). Il est aussi important de noter, qu’aucun rapport n’a été établit entre une adolescence marquée par de sérieux actes criminels et l’entrepreneuriat (sans blague !).
Revenons donc à nos hommes entrepreneurs. L’étude aurait montré que les entrepreneurs, faisaient partie de ces ados les plus susceptibles de rentrer à la maison plus tard que prévu, de répondre avec insolence à leur parents ou encore (comme Bill Gate) de commettre des infractions au code de la route (eh oui, le feu rouge que vous aviez brulé il y a pas longtemps, et ben c’est un siiiiigne !). Ils le sont en tout cas bien plus que ceux qui sont actuellement salariés.
Martin Obschonka, l’un des leaders de cette étude en conclut que la rébellion modérée durant l’adolescence représente la naissance de l’esprit entrepreneurial.
Sur ces belles paroles, on se quitte, enfin pas avant que je vous ai rappelé que les femmes entrepreneures aussi étaient probablement des rebelles, nah !